Comité d'Animation - Saint-Paul-la-Coste

// LE CHÂTAIGNIER, ARBRE A PAIN DES CEVENNES

Le châtaignier, arbre à pain des Cévennes Cet arbre s’est imposé comme un symbole. Les Romains auraient introduit dans notre région la culture du châtaignier, même si au fil des siècles elle fut plus ou moins abandonnée. Sa présence est attestée par une série d’indices, qu’il s’agisse de fossiles datés du Miocène supérieur et du Pliocène (25 millions d’années), ou par la toponymie (nom de lieux).

Les premières châtaigneraies ont vu le jour lorsque les hommes ont su maîtriser la technique de la greffe, du bouturage, de la taille et en introduisant des espèces de meilleure qualité (pellegrine…). Ainsi les moines auraient, par ces techniques permis son développement, mettant en place des moyens de drainage adaptés aux sols en pentes, soumis aux fortes pluies méditerranéennes du printemps et de l’automne. Le plus ancien document mentionnant la présence de châtaignes daterait des années 1140.

Arbre à pain parce qu’il nourrissait aussi bien les hommes que les bêtes, toutes les Cévennes ont utilisé cet arbre , que ce soit pour le bois ou pour son fruit qui, grâce à son séchage, pouvait être conservé longtemps.

Pour sécher les châtaignes, on utilisait des Clèdes, (visible à la Foire à la châtaigne) petites bâtisses de deux étages, séparés par un plancher qui laissait passer la chaleur et la fumée du feu qui se consumait au-dessous. L'opération suivante consistait à enlever la peau à l’aide de chaussures cloutées en les mettant dans un sac qui était ensuite battu sur un billot de bois. Plus tard c'est une machine appelée “pisaïre” qui fera ce travail (que vous pouvez découvrir lors de la foire à la châtaigne de Saint-Paul-la-Coste

Imputrescible, son bois a été aussi utilisé pour fabriquer les berceaux, les ruches d’abeilles, les charpentes, les paniers, les canaux d’irrigation, les meubles, …

Il faudra attendre le XVIe siècle pour que la châtaigneraie se développe vraiment et prenne un essor considérable, recouvrant 70 à 82 % des surfaces au 19e siècle. Mais dès la fin de ce siècle la maladie de l’encre apparaît. Les châtaigneraies disparaissent car il fallut abattre les arbres. D’autres maladies plus récentes comme le chancre mettront un terme à son développement.

// BOTANIQUE

Le chêne, le hêtre et le châtaignier font partie de la classe des Dicotyledones et appartienent à la famille des Cupulifères ou Fugacées et au sein de cette famille appartient au genre Castanea. Le châtaignier se rencontre habituellement entre 500 et 800 mètres d’altitude et préfère les sols acides (schiste et granit).

Il existe au moins une cinquantaine de variétés de châtaigniers notamment grâce aux greffes dont les feuilles, comme les fruits sont de forme et de goût différent.

Il produit des fruits que vers sa 20e année et ce jusqu’à sa 80e année, mais certaines variétés hybrides produisent au bout de 6 ans environ.

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	// LE CHÂTAIGNIER, ARBRE A PAIN DES CEVENNES Le châtaignier, arbre à pain des Cévennes Cet arbre s’est imposé comme un symbole. Les Romains auraient introduit dans notre région la culture du châtaignier, même si au fil des siècles elle fut plus ou moins abandonnée. Sa présence est attestée par une série d’indices, qu’il s’agisse de fossiles datés du Miocène supérieur et du Pliocène (25 millions d’années), ou par la toponymie (nom de lieux). Les premières châtaigneraies ont vu le jour lorsque les hommes ont su maîtriser la technique de la greffe, du bouturage, de la taille et en introduisant des espèces de meilleure qualité (pellegrine…). Ainsi les moines auraient, par ces techniques permis son développement, mettant en place des moyens de drainage adaptés aux sols en pentes, soumis aux fortes pluies méditerranéennes du printemps et de l’automne. Le plus ancien document mentionnant la présence de châtaignes daterait des années 1140. Arbre à pain parce qu’il nourrissait aussi bien les hommes que les bêtes, toutes les Cévennes ont utilisé cet arbre , que ce soit pour le bois ou pour son fruit qui, grâce à son séchage, pouvait être conservé longtemps. Pour sécher les châtaignes, on utilisait des Clèdes, (visible à la Foire à la châtaigne) petites bâtisses de deux étages, séparés par un plancher qui laissait passer la chaleur et la fumée du feu qui se consumait au-dessous. L'opération suivante consistait à enlever la peau à l’aide de chaussures cloutées en les mettant dans un sac qui était ensuite battu sur un billot de bois. Plus tard c'est une machine appelée “pisaïre” qui fera ce travail (que vous pouvez découvrir lors de la foire à la châtaigne de Saint-Paul-la-Coste Imputrescible, son bois a été aussi utilisé pour fabriquer les berceaux, les ruches d’abeilles, les charpentes, les paniers, les canaux d’irrigation, les meubles, … Il faudra attendre le XVIe siècle pour que la châtaigneraie se développe vraiment et prenne un essor considérable, recouvrant 70 à 82 % des surfaces au 19e siècle. Mais dès la fin de ce siècle la maladie de l’encre apparaît. Les châtaigneraies disparaissent car il fallut abattre les arbres. D’autres maladies plus récentes comme le chancre mettront un terme à son développement. // BOTANIQUE Le chêne, le hêtre et le châtaignier font partie de la classe des Dicotyledones et appartienent à la famille des Cupulifères ou Fugacées et au sein de cette famille appartient au genre Castanea. Le châtaignier se rencontre habituellement entre 500 et 800 mètres d’altitude et préfère les sols acides (schiste et granit). Il existe au moins une cinquantaine de variétés de châtaigniers notamment grâce aux greffes dont les feuilles, comme les fruits sont de forme et de goût différent. Il produit des fruits que vers sa 20e année et ce jusqu’à sa 80e année, mais certaines variétés hybrides produisent au bout de 6 ans environ.


	Mois de mai : les feuilles	Mois de juin : les fleurs	De juillet à septembre : mûrissement	Mi-septembre : les fruits (bogues)